Aujourd’hui, dans le blog Être Intermittent, zoom sur les activités artistiques exercées dans le cadre d’une répétition ou d’une représentation (y compris certaines captations ou enregistrements) pouvant être rémunérées en cachet :
- la répétition,
- la représentation d’un spectacle vivant ou enregistré.
Consultez notre dossier complet sur les cachets des intermittents du spectacle. L’utilisation du cachet comme mode de rémunération est strictement encadrée. Un cachet vaut 12 heures auprès de France Travail pour la recherche des 507 heures, et il est réservé aux artistes relevant de l’Annexe 10. Mais alors, quelle est la différence entre cachet de répétition et cachet de représentation ?
Qu’est-ce qu’un cachet de répétition ?
Avant toute représentation, de nombreuses étapes de préparation sont indispensables : mise en place, répétitions, filages, mise en scène, travail musical ou artistique. Ces temps de répétition, même sans public, sont essentiels au bon déroulement du spectacle vivant ou enregistré.
Lorsqu’ils sont rémunérés en cachet, leur montant est souvent inférieur à celui d’un cachet de représentation, selon les usages ou la convention collective applicable. En revanche, pour France Travail, aucune distinction n’est faite : un cachet de répétition = 12 heures forfaitaires, exactement comme un cachet de représentation.
📞 Appel gratuit.
Nos experts sont là pour vous aider.
Nous sommes déjà en ligne ? Laissez-nous un message !
Qu’est-ce qu’un cachet de représentation ?
Le cachet de représentation correspond à une prestation réalisée devant un public, ou à une captation destinée à être diffusée (concert, spectacle, tournage artistique). C’est l’aboutissement visible du projet, ce qui explique que la rémunération soit généralement plus élevée, selon :
- la convention collective,
- le type de spectacle,
- le contrat signé avec l’employeur.
Du point de vue de l’intermittence :
Un cachet de représentation vaut également 12 heures forfaitaires, et entre dans le calcul des 507 heures au même titre qu’un cachet de répétition.
À noter (point clé)
Il est indispensable que le contrat précise clairement :
- s’il s’agit d’un cachet de répétition ou de représentation,
- si l’engagement relève ou non du GUSO.
Cette précision garantit :
- une déclaration correcte auprès de France Travail,
- le respect des minima légaux ou conventionnels,
- la sécurisation des droits chômage de l’artiste.
Rappel important :
- les artistes sont rémunérés au cachet (heures forfaitaires),
- les techniciens sont rémunérés à l’heure réelle (Annexe 8).
Bon à savoir (risque de requalification)
Lorsqu’un artiste est engagé pour un spectacle uniquement payé en heures de répétition, sans aucune représentation, alors France Travail peut requalifier ces heures en Régime Général. Pourquoi ? Cette requalification intervient lorsque l’activité ne s’inscrit pas clairement dans un projet de spectacle vivant ou enregistré, notamment en l’absence de représentation ou de finalité artistique identifiable.
Conclusion
Sur le plan de l’assurance chômage des intermittents, il n’existe aucune différence entre un cachet de répétition et un cachet de représentation. Dans les deux cas 1 cachet = 12 heures forfaitaires pour France Travail. En revanche, les montants, les conditions d’emploi et les minima dépendent du Code du travail, de la Convention Collective applicable, et du contrat de travail.
Besoin d’aide dans cette jungle administrative ? 📞 Les spécialistes d’Être Intermittent vous accompagnent au 01 34 84 84 34 et prennent en charge vos démarches administratives. 👉 Contactez-nous !
📞 Appel gratuit.
Nos experts sont là pour vous aider.
Nous sommes déjà en ligne ? Laissez-nous un message !
FAQ – Cachets intermittents du spectacle
Oui. Les artistes relevant de l’Annexe 10 doivent être rémunérés selon les minima fixés par la convention collective applicable (ex. CCN du Spectacle Vivant Privé – IDCC 3090). Le montant varie selon le type de spectacle et la convention.
12 heures forfaitaires, comme un cachet de représentation.
Chaque cachet compte dans le calcul des 507 heures. Consultez notre dossier complet sur l’accès au statut d’intermittent.
Les plafonds existent et sont complexes : sur un mois complet uniquement en cachets : 28 cachets maximum, les règles changent en cas de mix heures/cachets, diffèrent entre Annexe 8 et Annexe 10
et dépendent du nombre de jours calendaires retenus dans la période de référence calcul (notamment en cas de mois incomplets)
Les cachets de 8 heures correspondent à d’anciennes règles (cachets groupés), aujourd’hui supprimées. Depuis 2016 : 1 cachet = 12 heures, sans exception.
Pour France Travail chaque cachet vaut 12 heures même si cela ne correspond pas au temps effectivement travaillé. Faire des cachets est donc stratégique…mais comment faire ? Découvrez notre article dédié à ce sujet. Bonne visite !
